Première Québécoise et Canadienne francophone à exercer comme gynécologue-obstétricienne, Lise Fortier ouvre à l’Hôpital Notre-Dame de Montréal la première clinique de planification familiale et d’avortement en milieu hospitalier francophone, malgré un contexte peu favorable à une telle initiative. Elle compte parmi les figures pionnières de la lutte pour le droit à l’avortement et l’accès à des services sécurisés pour les femmes.
Professeure au Département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), la neuroscientifique Marie-France Marin se voit attribuer le Prix du Québec Hubert-Reeves – Relève scientifique pour l’excellence de ses travaux sur les effets du stress sur le cerveau et la mémoire. Le Prix Hubert-Reeves est accordé par le gouvernement du Québec à une personne de 40 ans et moins qui se distingue par l’excellence de ses travaux et démontre des aptitudes à établir et à maintenir des liens constructifs et durables avec les milieux de la recherche. Les travaux de Marie-France Marin contribuent à l’élucidation des mécanismes par lesquels le stress affecte le cerveau et la cognition et ouvrent des pistes pour des interventions thérapeutiques ciblées.
Professeure au Département de psychologie de l’Université de Montréal, la neuropsychologue Miriam Beauchamp reçoit le Prix du Québec Hubert Reeves-relève scientifique pour sa contribution à l’avancement des connaissances et des interventions dans le domaine de la neuropsychologie pédiatrique. Ce prix est attribué à une personne de 40 ans ou moins qui se distingue par l’excellence de ses travaux de recherche et ses aptitudes à établir et à maintenir des liens constructifs et durables avec les milieux de la recherche. Les recherches de Miriam Beauchamp apportent un éclairage essentiel sur le développement socio-cognitif des enfants et des adolescents, ainsi que sur les impacts des lésions cérébrales précoces.
Biologiste spécialisée en oncologie moléculaire, Anne-Marie Mes-Masson, professeure à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, reçoit le Prix du Québec Wilder-Penfeild. Première femme récipiendaire de ce prestigieux prix depuis Brenda Milner en 1993, Anne-Marie Mes-Masson est une cheffe de file reconnue depuis plus de trois décennies pour son rôle pionnier dans le domaine de la biologie du cancer, en particulier dans la recherche sur le cancer du sein et les biomarqueurs, de même que pour sa contribution à l’identification de nouveaux tests diagnostiques et thérapeutiques.
Chercheuse en neuropsychologie et neurosciences, spécialisée dans l’étude de la cognition musicale, Isabelle Peretz est la récipiendaire du Prix du Québec Armand-Frappier. Professeure au département de psychologie de l’Université de Montréal, ses travaux sur la manière dont le cerveau traite la musique ont contribué à mieux comprendre les relations entre la musique et le cerveau de même que l’amusie congénitale.
Reconnue tout particulièrement pour ses travaux sur le cancer du sein, Morag Park reçoit le Prix du Québec Armand-Frappier pour sa contribution à une meilleure compréhension des mécanismes moléculaires sous-jacents à la progression du cancer. Professeure aux Départements de médecine et de biochimie de l’Université McGill, elle a réalisé au cours de sa carrière des avancées importantes sur plusieurs fronts en recherche sur le cancer, de l’échelle moléculaire aux interactions cellulaires complexes au sein des tissus qui dictent les mécanismes biologiques des cancers chez l’humain.
Neuroscientifique, particulièrement reconnue pour ses travaux sur le cerveau, le développement cognitif et les effets des traumatismes crâniens sur le système nerveux, Maryse Lassonde reçoit le Prix du Québec Armand-Frappier. Professeure au Département de psychologie de l’université de Montréal, Maryse Lassonde a largement contribué à la compréhension des processus cognitifs chez les enfants et les adolescents, ainsi que des effets des commotions cérébrales sur le cerveau en développement.
Neuropsychologue reconnue pour ses contributions majeures dans le domaine des neurosciences du vieillissement, Sylvie Belleville reçoit le Prix du Québec Armand-Frappier pour sa contribution à une meilleure compréhension des modifications de la mémoire liées à l’âge et aux troubles cognitifs légers. Professeure au Département de psychologie de l’Université de Montréal, elle est reconnue pour ses travaux dans le domaine des interventions cognitives chez les personnes âgées avec ou sans troubles de la cognition et sur les phénomènes de compensation et de plasticité cérébrale.
Professeure au département des sciences infirmières de l’Université du Québec en Outaouais, Francine de Montigny se voit attribuer le Prix du Québec Marie-Andrée-Bertrand. Première infirmière québécoise à devenir titulaire d’une chaire de recherche du Canada, la Chaire sur la santé psychosociale des familles en 2010, ses travaux novateurs amènent à mieux comprendre le développement psychosocial des familles et l’importance du rôle du père ainsi qu’à améliorer des pratiques professionnelles en santé dans le domaine de la périnatalité.
Première récipiendaire du Prix du Québec Marie-Andrée-Bertrand, la psychologue féministe Louise Nadeau (1947- ….) consacre l’ensemble de sa carrière à l’amélioration des interventions en matière de prévention et de traitement des problèmes d’addiction liés à l’alcool, à la drogue, aux jeux de hasard et à la cyberdépendance. En 1981, la publication du livre Va te faire soigner, t’es malade, écrit en collaboration avec Louise Guyon et Roxanne Simard, annonce une dimension majeure des recherches qu’elle poursuivra par la suite pour mettre en lumière les contraintes du rôle féminin sur la santé mentale des femmes et dénoncer la stigmatisation qu’elles subissent en matière de surconsommation d’alcool et d’autres substances psychoactives.
Margaret Lock, anthropologue québécoise née en Angleterre, est la seconde femme à recevoir le Prix du Québec Léon-Gérin depuis sa création en 1977. Pionnière de l’enseignement de l’anthropologie médicale à McGill, son ouvrage consacré à la perception de la ménopause Encounters with Aging: Mythologies of Menopause in Japan and North America (1993) est reconnu pour avoir apporté une contribution novatrice, non seulement à la compréhension du rapport des femmes à la ménopause, mais plus largement aux relations entre la santé et les singularités culturelles, sociales et politiques.
Une première équipe professionnelle de soccer féminin, Les Roses de Montréal FC, voit le jour dans la métropole québécoise dans le nouveau circuit canadien professionnel de soccer féminin, la Super Ligue du Nord dont la saison débutera au printemps 2025.
La piste cyclable du boulevard De Maisonneuve à Montréal est nommée en l’honneur de Claire Morissette, écologiste, féministe et militante de la cause cycliste. Figure de proue de la promotion de l’utilisation du vélo comme moyen de transport urbain, dès les années 1970, elle joue un rôle déterminant dans le développement du réseau de voies cyclables à Montréal.
Originaire du village de Saint-Zotique en Montérégie, France Richer remporte le premier Championnat du Canada de cyclisme sur route ouvert aux femmes avec une avance de près de cinq minutes sur les autres participantes. Elle est également la première Québécoise à avoir participé à des Championnats du monde.
Première femme à accéder à ce poste, la neurologue cognitivo-comportementaliste et neuroscientifique Lesley Fellows est nommée doyenne de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, de même que vice-principale (Santé et affaires médicales) de l’université McGill. Membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé, les recherches de la Dr Fellows portent sur les bases cérébrales de la prise de décision humaine et de la prise de décision inadaptée dans différentes situations problématiques telles que la toxicomanie, l’obésité et la maladie de Parkinson.
Sommité internationale en matière d’urgences humanitaires et de lutte contre les épidémies, la pédiatre urgentiste Joanne Liu accède à la présidence internationale de Médecins sans frontières (MSF), après avoir participé au sein de l’organisme à plus de vingt missions humanitaires en zones de conflit, d’épidémie ou de catastrophe naturelle depuis 1996. Fervente porte-parole de MSF, depuis la fin de son mandat en 2019, Dre Liu plaide pour que patients et médecins en zones de conflits cessent d’être des cibles de guerre et que la guerre « s’arrête aux portes des hôpitaux ». La Dre Liu est lauréate de nombreux prix, dont le prix Teasdale-Corti Action humanitaire du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada 2013 et, en 2015, elle figure parmi les 100 personnes les plus influentes au monde selon le magazineTime.
Triple médaillée olympique aux Jeux d’hiver de Calgary (or, argent et bronze), lorsque le patinage de vitesse de courte piste est admis comme discipline en démonstration, Sylvie Daigle est désignée l’athlète de l’année en 1988 par l’Association canadienne de patinage de vitesse. Elle le sera à nouveau en 1989 et 1991, année où elle sera intronisée au Temple de la renommée olympique.
Quadruple médaillée olympique et multiple championne du monde de vitesse courte piste, la patineuse Nathalie Lambert devient la première femme élue présidente du comité technique de courte piste de l’Union internationale de patinage (ISU). Elle sera l’instigatrice d’une nouvelle épreuve olympique, présentée pour la toute première fois à Beijing, le relais mixte par équipe. Huit fois nommée athlète de l’année par Patinage de vitesse courte piste, entre 1985 et 1994, Nathalie Lambert est intronisée au Temple de la renommée olympique du Canada en 1992, au Panthéon des sports du Québec en 2001 et au Panthéon des sports du Canada en 2002.
Émilie Heymans est l’une des athlètes québécoises détenant le plus grand nombre de médailles olympiques, ayant remporté quatre médailles en plongeon à quatre Jeux olympiques différents : l’argent à l’épreuve féminine du 10 m synchro à Sydney en 2000 aux côtés de la Québécoise Anne Montminyl; le bronze, en 2004, à cette même épreuve, cette fois avec l’Albertaine Blythe Hartley; l’argent dans une épreuve individuelle à la plateforme 10 m à Beijing en 2008 et, enfin, le bronze, à l’épreuve du tremplin de 3 m synchro avec une autre représentante du Québec, Jennifer Abel aux Jeux olympiques de Londres en 2012.
Native de Saint-Jovite dans les Laurentides, la skieuse Lucile Wheeler devient la première Nord-Américaine à gagner une médaille olympique en descente à Cortina d’Ampezzo en Italie en 1956. Gagnante de deux médailles d’or (slalom géant et descente) et une d’argent (au combiné) aux Championnats du monde de 1958 à Bad Gastein en Autriche, Lucile Wheeler met un terme au monopole européen sur ces championnats. Son exploit a largement contribué à accroître la popularité du ski alpin au Québec comme à l’échelle nationale. En 1976, Lucile Wheeler est nommée officier de l’Ordre du Canada et intronisée au Temple de la renommée des sports du Canada et au Temple de la renommée du ski des États-Unis, honneurs auxquels s’ajoute, en 1982, son intronisation au Temple de la renommée du ski canadien.
Chantal Machabée reçoit la Médaille d’honneur de l’Assemblée nationale du Québec pour souligner l’ensemble de sa carrière et son rôle pionnier dans l’univers des médias sportifs. Journaliste et animatrice sportive, Chantal Machabée est la première femme à présenter, en 1989, un bulletin sportif à la télévision francophone sur les ondes du Réseau des sports (RDS). Quinze ans plus tard, dans un monde à forte prédominance masculine, elle brise une autre barrière en animant la télédiffusion du hockey des Canadiens de Montréal sur ce même réseau. En janvier 2022, autre première, elle devient vice-présidente des communications hockey pour le Canadien de Montréal.
Triple médaillée olympique en biathlon, Myriam Bédard se distingue, tout particulièrement, aux Jeux olympiques d’hiver de Lillehammer, où elle remporte l’or en 15 km individuel et au sprint de 7,5 km. Première nord-américaine a remporté une médaille (bronze) dans cette discipline aux Jeux olympique d’Albertville en 1992, elle est aussi la première nord-américaine à remporter l’or olympique dans cette discipline.
L’une des toutes premières Québécoises joueuse de tennis professionnelle dans les années 1980, époque où ce sport était peu développé au Québec, Hélène Pelletier a été douze fois championne nationale. Depuis près de quarante ans, elle œuvre à titre de journaliste et analyste du tennis d’abord à Radio-Canada, puis, à partir de 1989, au sein du Réseau des sports (RDA). Elle ouvre la voie dans ce domaine et devient rapidement une référence en raison de la qualité de son sens du jeu et de sa maitrise de la langue française.
Figure marquante de l’olympisme québécois, Sylvie Fréchette remporte la médaille d’or en natation synchronisée aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992. Quatre ans plus tard, à Atlanta, elle se distingue à nouveau en remportant la médaille d’argent. En 1999, elle est intronisée au Panthéon des sports canadiens.
La Montréalaise Hilda Strike prend part aux Xe Jeux olympiques d’été à Los Angeles en athlétisme. Sa participation à ces jeux, où elle remporte deux médailles d’argent aux épreuves de course du 100 mètres et du 4 x 100 mètres, ouvre la voie à la participation des Québécoises aux Olympiques. La même année, ses performances lui méritent le titre de meilleure athlète féminine de l’année au Canada et celui d’athlète la plus populaire à Montréal. En 1964, elle sera nommée au Temple de la renommée olympique du Canada et, en 1972, au Panthéon des sports canadiens.
L’année de son centenaire, Brenda Milner reçoit la Médaille d’honneur de l’Assemblée nationale du Québec. Neuropsychologue de réputation internationale, Brenda Milner est une pionnière de la neuropsychologie clinique et des neurosciences cognitives. D’origine britannique, elle arrive au Québec en 1950 pour entreprendre des études de doctorat à l’Université McGill. Au terme de celles-ci, en 1952, elle se voit offrir un poste par Wilder Penfield à l’Institut neurologique de Montréal où elle poursuivra une impressionnante et longue carrière de chercheure. Elle est toujours membre du corps professoral de McGill à titre de titulaire de la Chaire Dorothy J. Killam. Reconnue internationalement pour sa contribution à la compréhension scientifique du cerveau humain et des mécanismes d’apprentissage et de mémorisation du cerveau, avec plus de 25 diplômes honorifiques et 90 prix et distinctions honorant l’importance de sa contribution, Brenda Milner est l’une des scientifiques les plus décorées de l’histoire du Québec et du Canada. Elle a, notamment, été la première récipiendaire, en 1993, du Prix du Québec Wilder-Penfeld pour ses travaux sur la mémoire.
Véritable pionnière de la lutte contre le dopage sportif, Christiane Ayotte reçoit le Prix René Dussault pour une vie consacrée à la sauvegarde de l’intégrité du sport, à la protection des athlètes et à l’avancement des connaissances. Chimiste et professeure, Christiane Ayotte a dirigé de 1991 à 2024 le Laboratoire de contrôle du dopage sportif au Centre de recherche INRS-Institut Armand-Frappier. Sa contribution exceptionnelle au sein de la commission antidopage de la Fédération internationale d’athlétisme amateur a fait d’elle une sommité mondiale de la lutte antidopage.
Policière et entraîneuse professionnelle de hockey, Danièle Sauvageau est nommée directrice générale de l’équipe de Montréal de la Ligue professionnelle de hockey féminin en . Véritable pionnière du développement du hockey féminin au Québec et au Canada, plusieurs premières caractérisent sa carrière. En 1999-2000, à titre d’entraîneuse adjointe, elle est la première femme entraîneuse dans l’histoire du hockey masculin au sein des Rocket de Montréal de la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Elle est l’entraîneuse en chef de l’équipe nationale féminine de hockey sur glace du Canada qui remporte, lors des Jeux olympiques de 2002 à Salt Lake City, une première médaille d’or en cinquante ans. En 2008, elle met sur pied une équipe de hockey féminine à l’Université de Montréal, les Carabins. En 2010, elle est la première femme à devenir analyste de hockey professionnel à la télévision de Radio-Canada à la Soirée du hockey.
Eugénie Bouchard est la première Québécoise à atteindre une finale d’un Grand Chelem à Wimbledon. Elle est également la première joueuse de tennis professionnel à atteindre les demi-finales des trois premiers Grands Chelems au cours d’une même année depuis Dinara Safina en 2009. Choisie joueuse de l’année 2014 par Tennis Canada, elle finit l’année au 5e rang du classement WTA, ce qui fait d’elle la joueuse de simple la mieux classée de l’histoire du tennis canadien.
Entraineuse de boxe et enseignante, Danielle Bouchard est la première boxeuse canadienne à livrer un combat de niveau international au Championnat mondial féminin en Argentine. Aux Jeux olympiques de Rio, en 2016, elle sera la seule femme entraîneuse de plein titre d’un combat de boxe aux côtés d’Ariane Fortin-Brochu et Mandy Bujold.
Militante pour les droits des personnes handicapées, l’athlète de course en fauteuil roulant Chantal Petitclerc est nommée au Sénat canadien. L’une des athlètes les plus renommées et titrées de l’histoire du sport paralympique, elle détient quatorze médailles olympiques dont cinq médailles d’or gagnées lors de sa légendaire performance aux Jeux olympiques de Beijing en 2009. Au cours de sa carrière, elle fracasse 26 records mondiaux. En 2020, elle est intronisée au Panthéon du sport paralympique canadien.
Le 9 février 2003, la skieuse originaire d’Alma Mélanie Turgeon devient la première Québécoise médaillée d’or du circuit de la Coupe du monde de ski alpin, en remportant l’épreuve de la descente féminine à Saint-Moritz. Championne du monde en descente à l’hiver 2002-2003, elle est intronisée au Panthéon des sports du Québec en 2009.
Pionnière de l’arbitrage féminin au soccer, la Sherbrookoise Sonia Denoncourt est intronisée au Panthéon des sports du Québec dans la catégorie « bâtisseurs ». Elle est la première femme au monde à obtenir une certification d’arbitre international de la FIFA (Fédération internationale de Football Association) en 1994. Au cours de sa carrière, elle a arbitré plus de 1 000 matchs au niveau international et participé, à ce titre, à trois Coupes du monde et deux Jeux olympiques. Elle est aussi la première femme à arbitrer, en 1997, un match masculin au niveau international. Depuis sa retraite de l’arbitrage, elle continue d’être associée au soccer et, en 2022, se joint à Soccer Québec à titre de directrice des programmes.
Première femme à évoluer dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, la gardienne de but Manon Rhéaume est également la première et la seule femme, à ce jour, à jouer un match dans la Ligue nationale de hockey (LNH), le 23 septembre 1992, avec le Lightning de Tampa Bay lors d’un match préparatoire face aux Blues de St. Louis. À titre de membre de l’Équipe nationale féminine de hockey du Canada, elle remporte deux médailles d’or aux Championnats du monde de hockey féminin en 1992 et 1994, ainsi qu’une médaille d’argent aux Jeux olympiques de Nagano en 1998.
Création de la Canadian Nurses’ Association à Montréal. L’association deviendra le Montreal Graduate Nurses’ Association en 1924.
Le Québec promulgue une journée de commémoration pour les victimes de la COVID-19 le 11 mars. La pandémie a des répercussions sans précédent sur les femmes et les filles vulnérables : une augmentation subite de problèmes économiques et de violence fondée sur le genre se révélant de dramatiques effets collatéraux de la pandémie partout au Québec.
Le Comité international olympique (CIO) décerne à Guylaine Demers, professeure au département d’éducation physique de l’Université Laval, le trophée Femme et sport 2020 à titre «d’une des plus éminentes porte-parole canadiennes de l’égalité des sexes dans le sport». Guylaine Demers est présidente d’Égale Action et codirectrice du Centre national de recherche sur l’équité entre les genres dans le sport. Elle est intronisée, le 23 octobre 2024, au Panthéon des sports canadiens en tant que bâtisseuse et cheffe de file en matière d’équité dans le sport.
La pandémie de Covid-19 qui sévit durement au Québec révèle l’ampleur des inégalités socioéconomiques vécues par de nombreuses femmes, particulièrement les autochtones, les immigrantes et les femmes racisées.
La pandémie de COVID-19 met en évidence le rôle essentiel des infirmières dans le système de santé québécois, dont plus de 80% des effectifs sont des femmes. Dans le contexte imposé par l’urgence sanitaire, leur métier, bien souvent invisible et exercé dans des conditions difficiles, s’avère d’une importance capitale.
Présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) de 2009 à 2017, Régine Laurent est nommée présidente de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse. Née à Port-au-Prince en 1957, elle arrive à Montréal à l’âge de onze ans avec sa famille,qui fuit le régime répressif des Duvalier. Au cours de sa carrière syndicale, Régine Laurent a notamment vécu les grèves des infirmières de 1989 et 1999, la mise à la retraite massive des infirmières en 1997, le virage ambulatoire, la fermeture d’établissements hospitaliers et les réformes Barrette.
L’avortement médical pratiqué à l’aide de la pilule abortive (Mifegymiso) devient disponible gratuitement au Québec pour mettre fin à une grossesse allant jusqu’à neuf semaines. Approuvée par Santé Canada en 2015, la pilule abortive est considérée sur le plan international comme le standard en matière d’avortement médical dans les premiers mois de grossesse. Couverte par le programme de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), la pilule est offerte sans frais.
Pour la première fois de leur histoire, qui débute en 1998 avec la création du Wingstar de Montréal, les Canadiennes de Montréal obtiennent un salaire de la part du Club de hockey les Canadiens de Montréal. Si les 10 00$ à 20 000$ qu’elles reçoivent ne sont pas comparables à ce que gagne leurs homologues masculins, il s’agit toutefois d’un premier pas important.
Originaire de Saint-Nazaire-d’Acton, la hockeyeuse Danielle Goyette devient la première Québécoise à être intronisée au Temple de la renommée du hockey, « un rêve d’une petite fille qui se réalise ». Elle avait également été la première Québécoise à accéder, en 2013, au Temple de la renommée de l’IIHF (Fédération internationale de hockey sur glace). Trois médailles olympiques au cou, l’argent à Nagano (1998) et l’or à Salt Lake City (2002) et à Turin (2006), et sept titres de championnat du monde, Danielle Goyette prend sa retraite en janvier 2008 et se joint au Dinos de l’Université de Calgary à titre d’entraîneure-chef du programme de hockey féminin. Embauchée par les Growlers de Terre-Neuve, filiale des Mapel Leafs de Toronto, en février 2022, elle devient la première femme à entraîner une équipe de l’ECHL (East Coast Hockey League).
Le parlement adopte à l’unanimité le projet de loi 103, visant à renforcer la lutte contre la transphobie et à améliorer la situation des mineurs transgenres. Cette loi permet aux personnes mineures de changer le sexe indiqué sur leur acte de naissance en fonction de certains critères. En plus, cette loi permet d’ajouter l’identité et l’expression de genre comme motifs de discrimination à la Charte québécoise des droits et libertés de la personne.
En réaction aux nombreux scandales de harcèlement sexuel ou d’agressions dénoncées dans l’espace public, les discussions autour de la culture du viol et de la notion de consentement ont dominé l’espace public en 2016. Dans la foulée, les universités québécoises ont lancé la campagne de sensibilisation « Sans oui, c’est non! » et le mouvement Québec contre les violences sexuelles qui réclame la « création de standards provinciaux concernant la réponse des institutions postsecondaires en lien avec les plaintes de violence sexuelle ». Soutenue par le Réseau québécois en études féministes (RéQEF), le Service aux collectivités de l’Université du Québec à Montréal (SAC) et le Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS), l’équipe de recherche interuniversitaire « Sexualité, Sécurité et Interactions en Milieu Universitaire » (ESSIMU) publie son rapport intitulé « Enquête Sexualité, Sécurité et Interactions en Milieu Universitaire (ESSIMU) : Ce qu’en disent étudiant·e·s, enseignant·e·s et employé·e·s ». De son côté, la ministre de l’Enseignement supérieur Hélène David lance des consultations sur les campus universitaires et dans les cégeps. En octobre, le gouvernement dévoile sa Stratégie gouvernementale pour prévenir et contrer les violences sexuelles (2016-2021).
Des groupes de femmes communautaires, de défense des droits et libertés et des intellectuelles dénoncent les conditions de détention des femmes en prison suite au transfert des détenues de la Maison Tanguay (anciennement une prison pour femmes) au centre Leclerc (centre qui était exclusivement pour hommes).
Atteinte de paralysie cérébrale, Maude Massicotte fonde, avec l’aide d’un de ses amis, l’organisme DéfPhys Sans Limite pour promouvoir une plus grande inclusion dans la société des personnes ayant une limitation fonctionnelle et offrir des sorties et des activités sociales aux jeunes adultes de dix-huit à trente ans, avec ou sans handicap.
Implantation dans une vingtaine d’écoles primaires et secondaires d’un projet pilote d’éducation à la sexualité dans l’optique de réintroduire et de rendre obligatoire un programme d’éducation à la sexualité pour lutter contre la désinformation, l’intolérance et la violence sexuelle. Dans la foulée du mouvement #moiaussi, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) annonçait l’introduction du programme d’éducation à la sexualité à partir de l’automne 2018 et le rendait obligatoire dans toutes les écoles primaires et secondaires du Québec.
Le gouvernement du Québec approuve trois règlements (chapitre M-9, a. 19 b) qui découlent de la Loi médicale afin de permettre aux infirmières de dispenser un certain nombre de services médicaux jusque-là réservés aux médecins, notamment en matière de contraception, de traitements d’infections transmises sexuellement et de soin des plaies.
Déjà disponible dans près 60 pays, la vente de la pilule abortive est finalement autorisée par Santé Canada, après plus de vingt ans de débats et de controverses. La pilule, commercialisés sous le nom de Mifegymiso, et accessible sur prescription du médecin, représente une alternative à l’avortement chirurgical. Elle permet un avortement sécuritaire aux premières semaines de la grossesse et offre aux femmes la possibilité d’avorter dans l’intimité de leur maison et de se soustraire aux contraintes de l’anesthésie associée à l’avortement chirurgical.
Caroline Ouellette et Hockey Québec lancent la première édition de la Célébration du hockey féminin Caroline Ouellette, un festival de hockey pour les filles de sept à treize ans. Caroline Ouellette est l’une des plus grandes hockeyeuses professionnelles canadiennes. Elle a remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques d’hiver à quatre reprises : en 2002 à Salt Lake City, en 2006 à Turin, en 2010 à Vancouver et, en tant que capitaine de l’équipe, en 2014 à Sotchi.
Pour la première fois de son histoire, une femme, la gynécologue Diane Francœur, est élue à la présidence de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ). Docteure Francœur avait déjà été présidente de l’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec de 2006 à 2008.
Deux sœurs, Justine et Chloé Dufour-Lapointe montent sur un même podium olympique dans la catégorie ski acrobatique, catégorie Bosses, aux Jeux olympiques d’hiver de Sotchi. En 2016, avec leur sœur Maxime, elles écriront une page d’histoire dans leur sport en monopolisant les trois places sur le podium lors de la super finale féminine des bosses de la Coupe du monde de ski acrobatique de Val Saint-Côme,
Les Mérites d’architecture de la ville de Québec et du ministère de la Culture et des Communications décernent pour la première fois leur prix hommage à une femme, Christine Vallée, première diplômée de l’École d’architecture de l’Université Laval en 1970. Le prix reconnaît sa contribution exceptionnelle à l’architecture de la ville de Québec dont plusieurs édifices portent sa signature.
Dernière discipline exclusivement masculine, la boxe s’ouvre aux femmes lors des Jeux olympiques d’été de Londres.
L’Assemblée nationale adopte une motion unanime demandant au gouvernement fédéral de cesser de remettre constamment en question le droit à l’avortement.
Le saut à ski féminin est reconnu comme discipline par le Comité international olympique. Les premières épreuves auront lieu lors des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi en 2014. Le Canada aura une première représentation féminine à Beijing en 2022.
Véronique Denys est la première Québécoise à atteindre le plus haut sommet de chacun des sept continents.
Le gouvernement du Québec annonce l’accès gratuit à trois cycles de traitement de procréation assistée.
L’Assemblée nationale vote à l’unanimité une motion demandant au gouvernement fédéral de ne pas couper les subventions aux groupes de femmes sous prétexte qu’ils soutiennent le droit des femmes à l’avortement
La skieuse québécoise Viviane Forest remporte cinq médailles aux Jeux paralympiques de Vancouver.
Le député conservateur Rod Bruinooge dépose le projet de loi C-510 qui vise à criminaliser le fait de contraindre une femme à se faire avorter. Le projet est rejeté le 15 décembre 2010 par 178 voix contre 97.
Cheffe de file de l’industrie des cosmétiques, Lise Watier met sur pied la Fondation Lise Watier dont la mission est de soutenir les femmes et les jeunes filles dans le besoin afin de les aider à se bâtir une vie meilleure. Icône de l’industrie de la beauté et véritable pionnière du milieu entrepreneurial québécois, Lise Watier ouvre, en 1968, l’Institut de soins de beauté Lise Watier, concept innovateur pour l’époque, et lance en 1972 sa propre entreprise de cosmétiques, Lise Watier Cosmétiques qui se taillera rapidement, au Québec comme à l’étranger, une place enviable parmi les grands de cette industrie. Lise Watier est nommée Officière de l’ordre National du Québec en 2000 et Grande officière en 2014
La Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée est rendue publique par la ministre de la Condition féminine. Cette charte, élaborée en collaboration avec les milieux de la mode, de la publicité, les groupes de femmes et le gouvernement du Québec, est une première en Amérique du Nord.
Adoption de la Loi sur les activités cliniques et de recherche en matière de procréation assistée par le gouvernement du Québec.
La hockeyeuse Sarah Vaillancourt est la première Québécoise à recevoir le prestigieux trophée Patty-Kazmaier, remis chaque année à la meilleure joueuse du championnat universitaire féminin des États-Unis de la NCAA (National Collegiate Athletic Association). Deux autres Québécoises recevront plus tard ce trophée : la gardienne de but Ann-Renée Desbiens (2017) et Élizabeth Giguère (2020).
Première Québécoise médaillée aux Jeux paralympiques de 1992, Chantal Petitclerc accomplit une performance exceptionnelle en remportant autant de médailles d’or, c’est-à-dire cinq, aux Jeux paralympiques de Pékin (2008) qu’à ceux d’Athènes (2004).
Entente entre l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, des cliniques médicales privées et le Centre de santé des femmes de Montréal afin de garantir l’accès à des services d’avortement gratuits quel que soit le lieu où l’intervention est pratiquée.
Dépôt du projet de loi C-537 par le député conservateur Maurice Vellacott pour donner aux professionnels de la santé le droit de refuser de pratiquer les avortements pour des motifs religieux. Le projet meurt au feuilleton au déclenchement des élections de 2008.
Ouverture en mai d’une première Maison Bleue, un centre de périnatalité sociale dans le quartier Côte-des-Neiges. À l’initiative de la docteure Vania Jimenez et de sa fille Amélie Sigouin, les Maisons Bleues accueillent des femmes enceintes vivant dans un contexte de vulnérabilité pour briser leur isolement et leur offrir les ressources médicales, psychosociales et éducatives nécessaires pour les soutenir dans l’éducation de leurs enfants et le renforcement de leurs habiletés parentales. Depuis, plusieurs Maisons Bleues ont ouvert leur porte à Montréal, dans les quartiers Parc-Extension (2011), Saint-Michel (2017) et Verdun (2020). Médecin de famille et obstétricienne, née en Égypte de parents arméniens, Vania Jimenez a reçu en 1999 le titre de médecin de famille canadien de l’année par le Collège des médecins de famille du Canada.
Dépôt du projet de loi C-484, Loi sur les enfants non encore nés victimes d’actes criminels, qui est adopté par 147 voix contre 132 en deuxième lecture et envoyé en comité pour être étudié. Celui-ci visait à donner au fœtus le statut de victime à part entière. Selon ce projet de loi, le meurtrier d’une femme enceinte aurait été coupable d’un double homicide. Tout comme le projet de loi C-338 visant à criminaliser les avortements pratiqués après la 20e semaine de gestation déposé en 2006, le projet mourra au feuilleton.
Les athlètes féminines se distinguent aux Jeux olympiques de Turin en remportant 16 des 24 médailles canadiennes.
Les premières infirmières praticiennes, surnommées les « super infirmières », font leur entrée dans le système de santé. Leur rôle a été favorisé par l’entrée en vigueur, en 2003, des dispositions législatives de la Loi modifiant le Code des professions dans le domaine de la santé.
À la suite d’un recours collectif, la Cour supérieure oblige le gouvernement du Québec à rembourser les sommes que des femmes ont dû débourser pour obtenir un avortement en clinique privée alors qu’elles étaient assurées par le régime public d’assurance maladie.
Le Collège des médecins autorise les infirmières travaillant dans les milieux scolaires à prescrire la contraception orale aux adolescentes.
Adoption au Canada de la Loi sur la procréation assistée. La Loi prévoit la mise sur pied de l’Agence canadienne de contrôle de la procréation assistée.
Adoption du Règlement sur les normes de pratique et les conditions d’exercice lors d’accouchements à domicile qui permet aux femmes d’accoucher à domicile sous la supervision de sages-femmes.
Une première entente intervient entre l’hôpital LaSalle à Montréal et la Maison de naissance Lac Saint-Louis pour permettre aux sages-femmes de pratiquer des accouchements à l’hôpital.
L’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP) conclut une entente avec le ministère de la Santé et des Services sociaux pour assurer la gratuité de la prestation des services reliés à la contraception orale d’urgence.
La contraception orale d’urgence devient accessible en pharmacie.
Mélanie Turgeon est la première Québécoise médaillée d’or au circuit de la Coupe du monde de ski alpin, en remportant l’épreuve du super-géant. Elle est aussi la première skieuse canadienne à remporter deux médailles au cours d’une même journée lors d’épreuves de la Coupe du monde à Haus Im Enstal en Autriche.
La Coalition féministe pour une transformation du réseau de la santé et des services sociaux présente un mémoire intitulé Pour un réseau de la santé et des services sociaux qui tienne compte des femmes à la Commission d’étude sur les services de santé et des services sociaux.
Grève générale illimitée de la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec pendant un mois.
La commercialisation du premier contraceptif d’urgence, PREVEN(R), de la compagnie Roberts Pharmaceuticals, est approuvée par Santé Canada.
L’Université du Québec à Trois-Rivières met sur pied un programme de baccalauréat en pratique de sage-femme.
Le gouvernement du Québec légalise la pratique des sages-femmes.
Dans l’arrêt Office des services à l’enfant et à la famille c. G (D.F.), la Cour suprême refuse de considérer le fœtus comme une personne, même si la dépendance de la mère à l’égard des vapeurs de la colle pouvait constituer un risque, ne reconnaissant pas à l’enfant à naître la qualité de personne juridique titulaire de droits.
La Coalition féministe pour une transformation du réseau de la santé et des services sociaux est mise sur pied à l’initiative de L’R des Centre de Femmes du Québec. Composée de 14 organisations qui reflètent la diversité des situations vécues par les femmes en tant que travailleuses, usagères, bénévoles et proches aidantes du réseau de la santé et des services sociaux, son objectif est de faire entendre le point de vue des femmes sur le développement du réseau.
Pauline Marois dote le Québec d’une nouvelle politique familiale afin de mieux soutenir les familles et répondre à leurs nouveaux besoins. Elle annonce la mise sur pied de services de garde à contribution réduite. Ce nouveau réseau sera mieux connu sous le nom de « garderies à 5 dollars » et aura un impact confirmé sur la présence des femmes
L’une des première chirurgiennes québécoises, Lucille Teasdale (1929-1996) est une pionnière du travail humanitaire. Au cours de sa vie, à l’Hôpital St. Mary’s Lacor, fondé avec son mari, Piero Corti, au nord de l’Ouganda, elle pratique au cours de sa carrière plus de 13 000 interventions chirurgicales dans des conditions souvent des plus difficiles. Récipiendaire de nombreuses distinctions internationales, elle est, en 1987, la première Québécoise à être nommée membre honoraire de l’Association médicale du Québec. En 1995, le gouvernement du Québec lui décerne le titre de Grande Officière de l’Ordre national du Québec pour sa contribution exceptionnelle au développement des soins de santé en Ouganda.
Signature par le Québec et le Canada du programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement des Nations Unies qui reconnait notamment les droits en matière de santé reproductive.
De nouvelles dispositions du Code civil du Québec relatives à certaines pratiques de la procréation médicalement assistée sont mises en vigueur. Les contrats de grossesse sont déclarés nuls.
Une première maison de naissance ouvre ses portes à Gatineau dans le cadre des projets pilotes sur la pratique de la profession de sage-femme.
Lancement de la campagne internationale qui revendique l’arrêt des recherches sur la contraception immunologique et une réorientation de la recherche en contraception. La Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN) accepte d’agir à titre de relais francophone de l’initiative pour le Canada.
Publication par le gouvernement fédéral du Rapport final de la Commission royale d’enquête sur les nouvelles techniques de reproduction. Plus de 40 000 personnes et groupes ont participé aux travaux de la Commission dont le rapport donne lieu à 293 recommandations.
La participation de Action des femmes handicapées (Montréal) au colloque de l’Office des personnes handicapées du Québec permet de traiter de la question « femmes et handicaps » pour la première fois et conduit également à la nomination d’une responsable du dossier « Femmes et handicaps » à l’OPHQ.
Le projet de loi C-43 pour recriminaliser l’avortement, qui avait été adopté par la Chambre des communes en 1990, est défait par le Sénat, l’avortement devient en conséquence un droit protégé par la Charte, mais sans réglementation.
Un projet pilote au Québec autorise la pratique des sages-femmes en milieu hospitalier ou dans des lieux rattachés à des établissements de santé pour une période de six ans.
Création du Centre d’étude des interactions biologiques entre la santé et l’environnement (CINBIOSE) qui s’intéresse particulièrement à la santé des travailleuses. Deux professeures du département de sciences biologiques de l’UQAM, Karen Messing et Donna Mergler, sont à l’origine de l’initiative.
Mise sur pied de la Commission royale d’enquête sur les nouvelles technologies de la reproduction humaine avec mandat d’analyser « les progrès actuels et prévisibles de la science et de la médecine en matière de nouvelles techniques de reproduction ».
