ChroniquesÀ la une

Oct 23
Heather Price. Canada. Société canadienne des postes. Bibliothèque et Archives Canada, e000612041

1922Thérèse Casgrain (1896-1981)

Femme politique et militante féministe, Thérèse Casgrain est membre fondatrice avec Marie Lacoste Gérin-Lajoie et Idola Saint-Jean, du Comité provincial pour le suffrage féminin au sein duquel elle joue un rôle de premier plan. Au cours des années 1930, Thérèse Casgrain anime la populaire émission Fémina à Radio-Canada qu’elle utilise comme tribune pour faire avancer la cause des femmes et lutter contre les injustices sociales et économiques. Véritable pionnière du mouvement des femmes québécois, sa lutte pour l’obtention des droits juridiques et sociaux des femmes l’amènera à s’investir  sans relâche dans le combat pour le droit de vote des femmes et la réforme du Code civil tout au cours de sa carrière militante et politique.


Mar 21

1977L’Intersyndicale des femmes

L’Intersyndicale des femmes est créée par la CEQ, la CSN, la FTQ et la SPGQ afin d’organiser les premières activités entourant la Journée internationale des femmes le 8 mars. Au fil des ans, à ce rôle s’ajoutent ceux de produire des outils pédagogiques pour les syndiquées, déposer des mémoires en commissions parlementaires, intervenir dans les sphères médiatiques et politique dans l’optique d’améliorer les condition de travail et de vie des femmes, et d’atteindre une réelle égalité entre les hommes et les femmes et entre les femmes entre elles. L’histoire du syndicalisme québécois au féminin tout comme la mutation de la pratique syndicale dans son ensemble peuvent difficilement être dissociées de l’histoire des avancées du mouvement des femmes, mais l’inverse se vérifie tout autant.

 


Mar 15
Walking with our Sisters, création artitistique commémorant les femmes et les enfants autochtones disparus ou assassinés.
Wikimedia Commons. Image captée durant l'installation de l'exposition Walking with our Sisters à l'Université d'Algoma en 2014

1608Les Premières Nations

Longtemps avant l’arrivée des Européens, les peuples autochtones occupaient l’ensemble du territoire des Amériques. Lorsque les Français arrivent en Nouvelle-France, ils y rencontrent trois grandes familles distinctes. Les Abénaquis, les Algonquins, les Attikameks, les Cris, les Malécites, les Micmacs, les Innus et les Naskapis qui forment la nation algonquienne; les Hurons-Wendats et les Mohawks, la nation iroquoïenne et les Inuits qui constituent un groupe ethnique distinct dont la quasi-totalité habite la région au nord de la Baie-d ’Hudson.

Chacune de ces Premières Nations entretient une conception du monde, possède une culture et une langue singulières et pratique un mode de vie qui leur est propre. Elles partagent cependant toutes la même unité de base, soit la famille dans laquelle, malgré l’existence d’une division sexuelle du travail bien établie, les inégalités de sexe sont nettement moins présentes que dans les sociétés européennes de la même époque. L’apport du travail des femmes autochtones est essentiel à la survie de ces sociétés et y est reconnu comme tel. En raison de leurs tâches et responsabilités, les femmes représentent le pivot de l’organisation sociale de leur tribu. Elles sont également les gardiennes des savoir-faire ancestraux, de la culture et des traditions. Les écrits laissés par les premiers explorateurs font d’ailleurs état, plus souvent qu’autrement sur un ton désapprobateur, de l’espace de liberté et du degré d’autonomie dont les femmes autochtones jouissent au sein de leur société respective, tout comme dans l’exécution de leurs tâches et l’exercice de leurs responsabilités spécifiques.

Chez les Iroquoiens, plus particulièrement, le mode de filiation matrilinéaire qui y est pratiqué permet aux femmes d’avoir un ascendant réel au sein de leur société. C’est leur nom qui est transmis aux enfants, ce sont elles qui détiennent l’autorité dans les maisons longues et qui gèrent les relations entre les membres du clan. Elles sont également appelées à jouer un rôle actif en périodes de guerre, alors que les Mères de clan ou Gontowisas, soit les femmes aînées, ont la responsabilité de nommer les chefs de village (les sachem).

Le contact avec la conception patriarcale des rapports hommes-femmes véhiculée par les colonisateurs européens, le bouleversement progressif de la culture et des modes de production traditionnels, l’effondrement démographique largement attribué à des ravage épidémiques et, éventuellement, l’instauration de l’ordre capitaliste industriel de même que la promulgation de lois explicitement discriminatoires à l’égard du statut d’Indienne dans la seconde moitié du XIXe siècle provoqueront, au fil des siècles, une dégradation substantielle de la condition des femmes autochtones. Page sombre de l’histoire, la loi sur les Indiens qui décrète, à partir de 1920, que tous les enfants autochtones du Canada doivent être placés dans un pensionnat autochtone au moins 10 mois par année et, par conséquent, arbitrairement séparés de leur famille, mènera sur plusieurs générations à la rupture des unités familiales et à la perte de sens du rôle maternel, tout comme à la déperdition des langues, des savoirs traditionnels, des valeurs, du patrimoine et des cultures. Outils d’assimilations et de contrôle en opération pendant plus d’un siècle, ces pensionnats autochtones vont également entraîner, pour plusieurs générations de leurs pensionnaires et leurs descendantes et descendants, de nombreuses et néfastes séquelles physiques et psychologiques à l’origine de la reproduction de problèmes sociaux sérieux dans plusieurs communautés.

Encore aujourd’hui, malgré les gains réalisés par les femmes autochtones lors de la réforme de la Loi sur les Indiens en 1995 et les luttes qu’elles poursuivent incessamment pour améliorer leur bien-être social, économique, culturel et politique, et mettre fin à la discrimination qu’elles subissent, des obstacles de taille tant culturels, économiques que politiques, ralentissent sinon freinent encore leur accès à la pleine réalisation de leurs droits, de leur dignité et de leur culture. La ligne du temps permet de faire apparaître et d’intégrer le rappel de ces mobilisations et de ces luttes dans l’histoire des femmes au Québec.

Les femmes iroquoises de la bourgade d’Hochelada.pdf


Jan 01
Alain Lefort (source : Wikimedia Commons)

2020Janette Bertrand (1925-….)

À 95 ans, Janette Bertrand n’abandonne pas le combat pour l’égalité hommes-femmes. Toujours attentive à l’actualité, elle publie à l’automne un nouveau roman, Un viol ordinaire, où elle aborde, dans la foulée de la vague de dénonciations qui a déferlé sur le Québec, les relations sexuelles non consenties au sein du couple.


Jan 01
Réclamer notre pouvoir et notre place : le rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées
Page couverture du rapport

2016Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA)

Début de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA). La première phase de l’enquête, pilotée par la ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould, accompagnée des ministres de la Condition féminine, Patricia Hajdu, et des Affaires autochtones, Carolyn Bennett, prévoit une consultation auprès des survivantes, des organisations autochtones ainsi que des familles et des proches des femmes autochtones disparues ou assassinées afin d’établir le mandat et les paramètres de la commission. Engagée dans un processus de « quête de vérité », l’Enquête se donne pour but d’examiner « les causes systémiques de toutes formes de violence à l’égard des femmes, des filles et des LGBTAB autochtones au Canada ». Qualifiée de processus de réparation et de reconnaissance, l’annonce même de cette enquête constitue un geste officiel important de reconnaissance du racisme, du colonialisme, du sexisme et de la violence systémique que subissent et dénoncent les femmes autochtones du Québec et d’ailleurs au Canada#


Jan 01
Logo de la Marche mondiale des femmes. Domaine public

2000Marche mondiale des femmes

Le plus grand rassemblement féministe de tous les temps, La Marche mondiale des femmes en l’an 2000 contre la pauvreté et les violences faites aux femmes, suscite plusieurs manifestations locales, régionales et nationales à travers le monde. Au Québec, la Marche donne lieu le 14 octobre à la plus grande manifestation féministe de son histoire : plus de 40 000 personnes, en majorité des femmes, prennent part à des marches locales, régionales ou au rassemblement national, à Montréal. Points culminants des activités de la Marche, deux rassemblements regroupant respectivement 20 000 et 10 000 femmes venues d’une centaine de pays. Le premier a lieu à Washington le 15 octobre devant les sièges du Fonds monétaire international et de la Banque Mondiale et le second, le 17 octobre, devant le siège américain de l’ONU à New York.


Jan 01
Photo officielle de Pauline Marois
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1996Politique familiale

Pauline Marois dote le Québec d’une nouvelle politique familiale afin de mieux soutenir les familles et répondre à leurs nouveaux besoins. Elle annonce la mise sur pied de services de garde à contribution réduite.  Ce nouveau réseau sera mieux connu sous le nom de « garderies à 5 dollars » et aura un impact confirmé sur la présence des femmes

 


Jan 01
Plaque sur le mur extérieur de l’école Polytechnique de Montréal commémorant les 14 victimes de la tuerie
Plaque sur le mur extérieur de l’école Polytechnique de Montréal commémorant les 14 victimes de la tuerie Wikimedia https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Mtl_dec6_plaque.jpg#/media/File:Mtl_dec6_plaque.jpg

1989Tuerie à l’École Polytechnique

Le 6 décembre, à l’École polytechnique, quatorze jeunes femmes sont abattues par un tueur enragé qui leur crie : « Vous êtes toutes des féministes. Je hais les féministes! ». Le débat sur la violence faite aux femmes est avivé par cette tragédie. En 1991, le Parlement fédéral déclare le 6 décembre Journée nationale d’action contre la violence faite aux femmes.


Jan 01
Jan 01
Actes du Quatrième Congrès National des Femmes Noires du Canada
Actes du Quatrième Congrès national des femmes noires du Canada déposés aux Archives du Mouvement canadien des femmes (CWMA). Source : https://arcs-atom.uottawa.ca/index.php/congress-of-black-women-of-canada-cbwc-congres-des-femmes-noires-du-canada

1974Deuxième Congrès des femmes noires au Canada

Après un premier Congrès des femmes noires du Canada, tenu à Toronto du 6 au 8 avril 1973, une seconde rencontre se tient à Montréal sur le thème « La femme noire et sa famille ».


Jan 01
Le drapeau de la fierté des couleurs de l'arc-en-ciel est le drapeau du fier LGBTQ
https://fr.freepik.com/photos-premium/drapeau-fierte-couleurs-arc-ciel-est-drapeau-du-fier-lgbtq_144253816.htm#fromView=search&page=1&position=6&uuid=6547bf15-4592-4546-8bd5-3ecb7f472a3c

1973National Lesbian Conference

La première National Lesbian Conference a lieu à Toronto. La discussion porte sur les stratégies de luttes lesbiennes à adopter, à savoir : s’organiser de manière autonome en tant que lesbiennes ou au sein des mouvements des droits des homosexuels et des femmes. Les conférences subséquentes ont lieu à Montréal en 1974 et à Ottawa en 1976.


Jan 01
Première séance de l'assemblée des membres du Conseil du statut de la femme, 11 et 12 décembre
BAnQ. Première séance de l'assemblée des membres du Conseil du statut de la femme, 11 et 12 décembre 1973. https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/document/rpcq_pge_28351_361515.JPG?id=361515

1973Conseil du statut de la femme

Création du Conseil du statut de la femme par le gouvernement du Québec pour répondre aux pressions du mouvement des femmes. Laurette Champigny Robillard en est la première présidente. Le Conseil a le double mandat d’aviser le gouvernement et de faire la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes.


Jan 01
Pauline Julien , 1969
BAnQ Vieux-Montréal Fonds La Presse 06M,P833,S2,D2839 Photographe non identifié https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/4296065?

1970Pauline Julien (1928-1998)

Pauline Julien, (1928-19098) surnommée « La Passionaria du Québec » reçoit le Grand Prix 70 de l’Académie Charles Cros pour son disque Suite québécoise entièrement consacré à des artistes québécois de sa génération. En 1985, pour son disque Où peut-on vous toucher?, l’Académie Charles Cros lui décernera une seconde fois le Grand Prix du Disque.

https://histoiredesfemmes.quebec/pdf/Julien.pdf


Jan 01
Jan 01
Jan 01
Wikipédia: Anne Claire Poirier lors de la projection du film "À tout prendre". à la Cinémathèque québécoise

1967Anne Claire Poirier (1932-….)

Première femme québécoise à réaliser un long métrage Anne Claire Poirier avec De mère en fille pose un regard féministe et intimiste sur le rapport d’une femme enceinte à son corps, ses émotions et ses angoisses.  Son film le plus connu, Mourir à tue-tête,  mi-fiction, mi-documentaire,  réalisé en 1979 s’attaque pour la première fois au Québec à un sujet considéré comme tabou: le viol

https://histoiredesfemmes.quebec/pdf/Poirier.pdf


Jan 01
Monument Hommage aux femmes en politique, Québec
BAnQ Québec Fonds Ministère du Conseil exécutif 03Q,E5,S44,SS2,D27 Patrick Lachance https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3319438?docref=a5FMo9bXFZHevyTiRp7fAw

1964Loi sur la capacité juridique de la femme mariée

Le Québec adopte la Loi sur la capacité juridique de la femme mariée. À l’instigation de Claire Kirkland-Casgrain, la promulgation de la Loi 16, qui modifie les droits civils des femmes, met fin à l’incapacité juridique des femmes mariées et atténue la puissance maritale et l’autorité paternelle. La nouvelle loi donne aux femmes mariées la possibilité « d’agir sans l’autorisation de leur mari », alors que les époux sont dorénavant considérés comme des partenaires dans la direction morale et matérielle de la famille.

https://histoiredesfemmes.quebec/pdf/Kirkland.pdf


Jan 01
Assemblée générale de la section Sainte-Justine de l'Alliance des infirmières de Montréal, octobre 1963
Archives CSN. Image tirée de Perspectives CSN, octobre 2013, p 13

1963Grève des infirmières de l’Hôpital Sainte-Justine

Le 16 octobre, les infirmières de l’Hôpital Sainte-Justine contreviennent à la Loi des relations ouvrières et débraient illégalement. Elles revendiquent l’amélioration de leurs conditions de travail et l’application de la formule Rand. L’impact de cette grève « illégale » qui durera trente jours a été déterminant sur l’organisation du syndicalisme au sein du réseau de la santé.


Jan 01
Jan 01
Jan 01
Claire Kirkland-Casgrain 1961
Fonds La Presse A1 - Photographe non identifié - https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/4296149?docref=toBtFJVGwFAaVU2UyySHcw

1961Claire Kirkland-Casgrain (1924-2016)

L’avocate Claire Kirkland-Casgrain devient la première femme à siéger à l’Assemblée législative du Québec. Nommée ministre sans portefeuille l’année suivante, elle devient ainsi la première femme à siéger au Conseil des ministres. À titre de ministre, elle occupera plusieurs ministères dans le cours de sa carrière. Sa contribution à la défense des droits des femmes est particulièrement remarquable puisqu’elle est la marraine du projet de loi 16, Loi sur la capacité juridique de la femme mariée, qui reconnaît les femmes mariées comme des personnes juridiques autonomes, et de la Loi 63, qui propose la création du Conseil du statut de la femme. On lui doit également la création de l’ITHQ, la Loi sur les biens culturels et la création des premières réserves fauniques du Québec accessibles à l’ensemble de la population.  Seule femme à siéger à l’assemblée nationale pendant 12 ans, ses réalisations et son engagement pavent  la voie à la participation des femmes en politique. Après sa retraite de l’Assemblée nationale en 1973, elle sera la première femme nommée juge à la Cour provinciale. Elle sera aussi la première femme à obtenir des funérailles nationales au Québec.

https://histoiredesfemmes.quebec/pdf/Kirkland.pdf

https://histoiredesfemmes.quebec/pdf/Deputeesprovincial.pdf


Jan 01
Judith Jasmin
Bibliothèque et Archives nationales du Québec

1947Judith Jasmin (1916-1972)

Judith Jasmin s’impose comme grand reporter et devient la première Canadienne correspondante à l’étranger. Elle est également la première femme à faire du journalisme politique. Engagée dans plusieurs causes sociales, elle s’implique activement dans la création du Mouvement laïque de la langue française avec l’objectif de promouvoir la laïcité dans les institutions politiques québécoises.

https://histoiredesfemmes.quebec/pdf/Jasmin.pdf


Jan 01
Jan 01
Jan 01
Jan 01
Jan 01
Domestiques immigrantes

1911Travailleuses domestiques immigrantes

Une centaine de Guadeloupéennes et de Martiniquaises arrivent à Montréal pour travailler comme domestiques. Leur salaire est inférieur de moitié à celui des domestiques blanches. À partir de la fin du XIXe siècle, le recrutement d’aides-domestiques en maisons privées devient plus difficile en raison notamment des nouvelles opportunités d’emploi qui s’ouvrent aux Québécoises dans les manufactures, mais aussi dans les magasins et les bureaux. S’instaure alors progressivement une pratique d’embauche d’immigrantes provenant dans un premier temps de Grande-Bretagne, puis, au fil des décennies, d’Europe centrale, des Philippines et des Antilles.


Jan 01
Extrait du journal La Patrie
« Sauver l'enfant, c'est sauver la nation », La Patrie, 10 mai 1913, p. 1., BAnQ.

1905Gouttes de lait

Une première Gouttes de lait est fondée à Québec à l’initiative des Sœurs du Bon-Pasteur et du Dr René Fortier, premier professeur de pédiatrie à la Faculté de médecine de l’Université Laval. L’organisme distribue du lait de vache salubre et prodigue des conseils aux nouvelles mères concernant l’allaitement maternel et l’allaitement artificiel pour prévenir les maladies et la mortalité infantiles.


Jan 01
Marie Lacoste Gérin-Lajoie
BAnQ Vieux-Montréal Fonds Famille Landry 06M,P155,S1,SS2,D34 A1 - Photographe https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3076334

1902Marie Lacoste Gérin-Lajoie (1867-1945)

Publication par Marie Lacoste Gérin-Lajoie d’un ouvrage de vulgarisation du droit civil et constitutionnel, Traité de Droit usuel, pour aider les femmes à comprendre leurs droits et obligations. Elle publiera également La communauté légale (1927) et La femme et le Code civil (1929).  Juriste autodidacte et réformiste sociale, Marie Lacoste Gérin-Lajoie est la première femme à obtenir une charge d’enseignement à la faculté de droit de l’Université Laval à Montréal.  Ardente militante pour l’obtention du suffrage des femmes au Québec, elle cofonde, en 1907,  la Fédération nationale Saint-Jean Baptiste et participe à la création du Comité provincial pour le suffrage féminin en 1922. En 1998, Marie Lacoste Gérin-Lajoie a été désignée comme « personnage historique d’importance nationale » par le ministère du Patrimoine canadien.

https://histoiredesfemmes.quebec/pdf/Lajoie.pdf


Jan 01
Les dames patronesses de l'Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal », photographie dans L'Album universel, vol. 19, no 8, 21 juin 1902, p. 172.
BaNQ. Les dames patronesses de l'Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal », photographie dans L'Album universel, vol. 19, no 8, 21 juin 1902, p. 172.

1902Comité des dames patronnesses de la Société Saint-Jean-Baptiste

Création du Comité des dames patronnesses de la Société Saint-Jean-Baptiste, premier lieu francophone où seront formulées des revendications collectives pour l’amélioration de la situation des femmes québécoises, par Joséphine Marchand-Dandurand, Caroline Dessaulles-Béique, Marie Lacoste-Gérin-Lajoie, et Marguerite Thibaudeau.

https://histoiredesfemmes.quebec/pdf/Marchand.pdf

https://histoiredesfemmes.quebec/pdf/Beique.pdf

https://histoiredesfemmes.quebec/pdf/Lajoie.pdf

https://histoiredesfemmes.quebec/pdf/Thibaudeau.pdf


Jan 01
Jan 01
Unknown author, Public domain, via Wikimedia Commons

1899Juliette Béliveau (1889–1975)

Considérée comme l’une des grandes artistes du vaudeville québécois, Juliette Béliveau est présente sur la scène artistique québécoise pendant près de soixante-quinze ans. Elle fait ses débuts en 1899, à l’âge de dix ans, au Monument-National. À partir de 1930, Juliette Béliveau est de la distribution de nombreux feuilletons radiophoniques et, à partir de 1953, de celle de plusieurs téléromans. Elle participe également à presque toutes les premières productions du cinéma québécois. Pionnière de l’humour au féminin, ses blagues sur la vie quotidienne des femmes ouvrent la voie à l’avènement d’un humour féministe.


Jan 01
Jan 01
Pâte de blé MissMe de Marie-Joseph Angélique dans le quartier Mile-end à Montréal
Creative Common. MissMe art. Marie-Joseph Angélique

1734Marie Josephe Angélique (1705-1734)

Après avoir été soumise à l’humiliation publique, l’esclave noire Marie Josephe Angélique est pendue sur la place publique, le 21 juin, accusée d’avoir mis le feu à la maison de sa maîtresse Thérèse de Couagne pour se venger de celle-ci qui voulait la vendre pour l’empêcher de suivre son amant en Nouvelle-Angleterre. L’incendie prit une grande ampleur et détruisit 46 maisons, dont le couvent et l’Hôtel-Dieu.

https://histoiredesfemmes.quebec/pdf/Angelique.pdf


Jan 01
Plaque commémorative du départ des Filles du Roy entre 1663 et 1673, depuis le port de Dieppe (Seine-Maritime, France).
ttps:// commons.wikimedia.org/wiki/File:Dieppe_-_Plaque_d%C3%A9part_filles_du_Roy_1663-1673_(juil_2022).jpg

1663Filles du Roy (1663 à 1673)

Près de 800 Filles du Roy seront amenées en Nouvelle-France entre 1663 et 1673 afin de favoriser le peuplement de la colonie. Le terme Filles du Roy fut utilisé pour la première fois en 1698 dans un écrit de Marguerite Bourgeois pour désigner ces jeunes femmes, généralement d’origine modeste, envoyées en Nouvelle-France pour se trouver un mari et contribuer au peuplement de la colonie.


Jan 01
Illustration de Monographie. Vie de Mademoiselle Mance et commencements de la colonie de Montréal par Adrien Leblond
https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/1958473

1642Jeanne Mance (1606-1673)

Jeanne Mance, arrivée à Québec le 8 août 1641, joue un rôle essentiel dans l’établissement de Ville-Marie. À son arrivée à Montréal, le 17 mai 1642, elle est accompagnée par Madame de La Peltrie et sa suivante, Charlotte Barré. Fondatrice de l’Hôtel-Dieu de Montréal, Jeanne-Mance est reconnue en 2012 comme cofondatrice de Montréal à l’égal de Maisonneuve.

https://histoiredesfemmes.quebec/pdf/Mance.pdf