À la fin de la guerre, le gouvernement du Québec, les élites cléricales et les syndicats orchestrent une campagne pour encourager les femmes, surtout les femmes mariées, à regagner leur foyer, « leur vraie place » pour en assurer le « bonheur ». Les tenants du retour des femmes au foyer prétendent que le travail des femmes mariées constitue une menace contre la morale chrétienne et l’équilibre familial et sociétal. Le travail des femmes y est associé à la maltraitance des enfants et à la délinquance juvénile, lorsque ce n’est pas à l’augmentation du chômage des hommes, de l’alcoolisme et de la prostitution.
Jan
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