L’effort de guerre entraîne une mobilisation importante des femmes au sein de la population active. Elles y exercent des métiers traditionnellement réservés aux hommes, tout particulièrement dans les usines de munitions. Plusieurs autres Québécoises s’enrôlent dans les forces armées à titre d’infirmières, mécaniciennes, sténographes, etc., et plusieurs d’entre elles seront affectées outre-mer. À Montréal, six garderies, dont deux seulement sont destinées aux francophones, sont créées par le gouvernement fédéral pour accueillir les enfants dont les mères sont engagées dans un travail reconnu comme essentiel à « l’effort de guerre ». Les autorités religieuses québécoises continueront de s’opposer au travail des femmes pendant toute la durée de la guerre et les garderies seront fermées dès la fin de celle-ci.
Jan
01
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