Syndicaliste, activiste et féministe, Madeleine Parent mène l’une de ses premières grandes luttes en dirigeant 6 000 travailleurs et travailleuses dans leur combat contre la Dominion Textiles de Salaberry-de-Valleyfield. Sa ténacité et la constance de son engagement dérangent : l’Église la condamne et Maurice Duplessis, alors premier ministre du Québec, la traite ouvertement de communiste. Mais rien ne la détourne de sa cause. Tout au long de sa vie, elle met son énergie au service de la défense des droits ouvriers, au Québec comme en Ontario. En 1969, avec son mari Kent Rowley, elle fonde la Confédération des syndicats canadiens (CSC). Elle joue ensuite un rôle clé dans la création du Comité d’action national sur la condition de la femme (1971-2007), où elle représente le Québec pendant huit ans. Militante infatigable, Madeleine Parent a consacré son existence à la justice sociale et à la défense des droits des travailleurs et travailleuses et des femmes, notamment les femmes immigrantes et autochtones.
Nov
13

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