Après Emma Albani, Béatrice La Palme est la seconde cantatrice québécoise à faire ses débuts au Covent Garden de Londres. Rapidement saluée sur les scènes lyriques européennes et américaines pour l’excellence et l’étendue de sa voix, elle fait ses débuts à l’Opéra-Comique de Paris en 1905, où elle tient de nombreux rôles pendant plusieurs années. De retour à Montréal en 1914, en raison de l’incertitude créée par la Première Guerre mondiale, elle se consacre à l’enseignement au studio qu’elle et son mari, le ténor français Salvator Issaurel, ont ouvert dans la métropole en 1911. Béatrice La Palme représente une figure marquante de l’histoire culturelle québécoise, notamment pour son rôle dans le développement et la promotion de l’art lyrique au Québec au début du XXᵉ siècle.

« Mademoiselle Béatrice La Palme » par A.J. Rice, Laprés & Lavergne. Cote : RS 2589, In Le Monde illustré Vol. 17, no 862 (10 novembre 1900), p. 433. Cote : PER M-176. No du document : 162888 https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2074109
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