Période 1765-1864 L’édification des institutions sociales et culturelles

Au cours de cette période, l’activité productive de la plupart des femmes se limite à la sphère familiale au sein d’une société dont l’économie repose encore largement sur l’agriculture. Cependant, ouvrières, travailleuses domestiques, commerçantes et institutrices sont progressivement appelées à s’adapter au contexte industriel et urbain naissant ainsi qu’à la transformation ethnolinguistique de leur société. C’est essentiellement pour leur contribution philanthropique et caritative à la mise en place d’un réseau d’assistance sociale que l’apport des femmes, tant protestantes que catholiques, sera retenu par l’histoire.

Jan 01
Maria Monk, affidavit of Madame D.C. McDonnell [sic], matron of the Montreal Magdalen Asylum, Ste. Genevieve Street.
Source Canadiana.Maria Monk, affidavit of Madame D.C. McDonnell [sic], matron of the Montreal Magdalen Asylum, Ste. Genevieve Street. https://www.canadiana.ca/view/oocihm.50665/2

1829Agatha Henrietta Huguet-Latour-McDonnell

Création d’un asile pour les « madeleines » qui veulent changer de profession par Agatha Henrietta Huguet-Latour-McDonnell.  Incorporé en 1833 sous le nom de l’Institut des filles repenties de Montréal (The Montreal Magdalen Asylum), l’Institut accueille plus de 300 femmes avant de disparaître, faute de financement, en 1837.  En sept ans, rapporte l’historien Edouard-Zotique Massicotte, plus de 300 « filles » avaient été admises dans l’institution.