Le gouvernement du Québec introduit une allocation universelle à la naissance d’un enfant de 500 $ pour le premier et de 3 000 $ pour le deuxième enfant et pour chaque enfant suivant.
La cinéaste Anne Claire Poirier est la première femme à remporter le Prix du Québec Albert-Tessier dans la catégorie culture.
Le Collectif Femmes et ville voit le jour lors des consultations publiques pour le premier plan d’urbanisme de Montréal. Il déposera un mémoire intitulé « Pour une ville où il fera bon vivre aussi au féminin ».
Demande de reconnaissance des sages-femmes du Québec par quatre associations de femmes : la Fédération des femmes du Québec, l’AFÉAS, le Cercle des fermières et le groupe Naissance-Renaissance.
Dans la cause impliquant le Dr Henry Morgentaler, la Cour suprême décriminalise l’avortement en invoquant la Charte canadienne des droits et libertés de la personne. Elle déclare que les conditions pour obtenir un avortement prévues à l’article 251 du Code criminel vont à l’encontre des dispositions de la Charte canadienne des droits et libertés et enfreignent par conséquent le droit des femmes « à la vie, à la liberté et à la sécurité de leur personne ». Elle précise que « forcer une femme, sous la menace de sanction criminelle, à mener le fœtus à terme (…) est une ingérence profonde à l’égard de son corps ». Néanmoins, la Cour laisse la possibilité au législateur de restreindre ce droit, en vue de protéger le fœtus.
Françoise Bertrand est la première femme à diriger un réseau de télévision en Amérique du Nord : la Société de radio-télévision du Québec (Télé-Québec). Elle devient aussi, en 1996, la première femme à la tête du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC).
La Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN) réalise une tournée de sensibilisation sur les nouvelles technologies de la reproduction à travers le Québec.
À la suite du décès de son mari en 1965, Jeannine Guillevin Wood assume la direction de l’entreprise familiale qui deviendra, au fil des transactions, Guillevin International Inc. Elle la dirigera jusqu’en 1995. Véritable pionnière, elle est la première femme à occuper la présidence du conseil d’administration du Conseil du patronat du Québec.
Des statistiques révèlent que la violence conjugale touche un foyer sur dix. Une vaste campagne d’information et de sensibilisation sous le thème La violence conjugale, c’est inacceptable est lancée.
Après avoir dirigé l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal de 1985 à 1988, Lorraine Pagé est élue à la présidence de la Centrale de l’enseignement du Québec (CEQ). Elle devient la première femme à présider une centrale syndicale.
Animatrice et journaliste de terrain, Michaëlle Jean est la première femme noire à travailler dans un service des nouvelles de la télévision française au Canada à titre de journaliste dédiée aux affaires publiques. En 1995, elle devient journaliste-présentatrice au Réseau de l’information de Radio-Canada (RDI) où elle anime différents journaux télévisés et émissions spéciales. En 2001, elle est nommée journaliste-présentatrice des éditions du week-end du Téléjournal présentées sur Radio-Canada et RDI et, en 2003, cheffe d’antenne du journal télévisé Le Midi sur les mêmes chaînes.
Introduction dans le régime d’assurance-chômage de prestations de paternité. L’année suivante, celles-ci seront transformées en prestations parentales.
La revue internationale Recherches féministes est fondée par le Groupe de recherche multidisciplinaire féministe (GREMF) de l’Université Laval à l’instigation d’Huguette Dagenais et de ses collègues.
Triple médaillée olympique aux Jeux d’hiver de Calgary (or, argent et bronze), lorsque le patinage de vitesse de courte piste est admis comme discipline en démonstration, Sylvie Daigle est désignée l’athlète de l’année en 1988 par l’Association canadienne de patinage de vitesse. Elle le sera à nouveau en 1989 et 1991, année où elle sera intronisée au Temple de la renommée olympique.
Thérèse Gouin-Décarie reçoit le prix Léon-Gérin. Elle est la première femme à recevoir un Prix du Québec dans la catégorie scientifique.
La Troisième Foire internationale du livre féministe a lieu à l’Université de Montréal et réunit plus de 200 écrivaines provenant de 55 pays. Plus de 5 000 personnes la visitent.