Fondation de l’Association des femmes d’affaires du Québec (AFAQ). Elle prendra le nom de Réseau des Femmes d’affaires du Québec en 1995.
Ouverture officielle du Centre des femmes d’ici et d’ailleurs (CFIA). La première mission du Centre est de répondre aux demandes d’information que lui adressent des femmes de toutes origines sur des questions concernant, notamment, leurs droits, l’accès au logement et l’immigration. Au fil des ans, le panier de services du Centre deviendra de plus en plus large et diversifié.
Pour souligner la fin de la décennie des femmes de l’ONU, le gouvernement du Québec organise la Conférence nationale sur la sécurité économique des Québécoises, Décisions 85, une première en matière de condition féminine.
Création du Fonds d’action et d’éducation juridiques pour les femmes (Women’s Legal Education And Action Fund Foundation).
Amendement du Code canadien du travail pour interdire le harcèlement sexuel au travail et prévoir des recours pour les victimes.
Jocelyne Taillon est la première femme à présider la Corporation professionnelle des psychologues du Québec.
Née à Verdun en 1942, de parents guyanais, l’avocate Juanita Westmoreland-Traoré devient la première présidente du Conseil québécois des communautés culturelles et de l’immigration. Au cours de son mandat de cinq ans, elle travaille au rapprochement des communautés culturelles avec la société majoritaire et à une meilleure intégration des immigrant·e·s à la société québécoise. En 1991, elle est nommée officière de l’Ordre national du Québec.
Un regroupement provincial des Centres de femmes du Québec est fondé et regroupe plus de 80 centres de femmes de toutes les régions du Québec afin de consolider leur action. Le nom du regroupement entend représenter sa mission : R pour Regroupement, R pour Réseau, R pour Ère : l’époque des centres de femmes, R pour Aire : l’espace à prendre, R pour Air : Donnez-moi de l’oxygène! comme le dit la chanson.
Lise Bacon devient la première femme nommée vice-première ministre à l’Assemblée nationale du Québec (1985-1994).
Le projet de loi C-31 modifie la Loi sur les Indiens et répare l’injustice historique faite aux femmes autochtones en permettant à celles qui ont épousé un non autochtone de recouvrer leur statut et de le transmettre à leurs enfants. Selon le Rapport de la Commission royale d’enquête sur les peuples autochtones de 1996, en raison de cette loi, la population d’Indiens inscrits a augmenté de 19% entre 1985 à 1990.
Louise Roy devient la première présidente-directrice générale de la STCUM.
Le 28 juin 1985, Mary Two-Axe Early voit ses efforts récompensés par la sanction royale du projet de loi C-31 qui permet aux femmes ayant perdu leur statut de le faire rétablir. Elle sera la première femme à voir ses droits restaurés en vertu de la nouvelle loi. Décédée le 21 août 1996, elle est, conformément à ses vœux, enterrée sur la réserve de Kahnawà:ke, ce qui constitue sa « dernière victoire ».
Adoption par le ministère de la Santé et des Services sociaux d’une première Politique d’aide aux femmes violentées.
Mise en place des premiers programmes d’accès à l’égalité dans le cadre de projets pilotes qui visent des organismes des réseaux de la santé, des services sociaux et de l’éducation, de même que des organisations municipales et certaines entreprises privées.
Création du Réseau d’action des femmes handicapées du Canada dont la mission est « de mettre fin à la pauvreté, à l’isolement, à la discrimination et à la violence que connaissent les femmes handicapées ».
Premier Festival international de films et vidéos de femmes organisé par le groupe Cinéma Femmes sous le titre Silence, elles tourment.
Sortie du documentaire « Quel numéro what number? » réalisé par Sophie Bissonnette portant sur les impacts des changements technologiques sur le travail des femmes.