Mise sur pied des Centres de santé des femmes de Québec, de l’Estrie, de l’Outaouais et de la Mauricie entre 1978 et 1980.
Mise sur pied du Centro Donne Montréal, aujourd’hui appelé le Centre des femmes italiennes de Montréal, le premier centre de femmes immigrantes à Montréal.
Cofondatrice du Rassemblement pour l’indépendance nationale (RIN), Claire Bonenfant est nommée présidente du Conseil du statut de la femme, poste qu’elle occupera jusqu’en 1984. Elle est l’instigatrice de la création de la Gazette des femmes (1979) et sera élue à la vice-présidente de la Fédération des femmes du Québec en 1990. À l’Université Laval, la Chaire d’étude sur la condition des femmes porte son nom.
Constitution d’un Comité femmes à la prison Tanguay pour soulever le voile sur les conditions des femmes détenues et soutenir leurs revendications.
Publication par le Comité Laure-Gaudreault de la Centrale de l’enseignement du Québec (CEQ), devenue depuis la CSQ, d’un rapport d’enquête sur le militantisme des femmes, intitulé Les absentes n’ont pas tous les torts qui met en lumière la difficile articulation des exigences syndicales et familiales.
Maria De Koninck (1945) et Claire Denis, à titre de membres du Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), sont à l’origine de la création du Comité permanent de la condition féminine du SPGQ, qui deviendra par la suite le Comité des femmes. Celui-ci jouera un rôle important dans la lutte pour l’équité salariale au Québec.
Création du Comité pour la libération de Dalila Z. Maschino, une jeune femme algérienne enlevée par son frère à Montréal et ramenée de force en Algérie.
L’Assemblée nationale modifie la Loi sur le salaire minimum et institue un congé de maternité de 18 semaines. De plus, un programme d’allocations de maternité est instauré pour combler le délai de carence de deux semaines de l’assurance-chômage. Les travailleuses des secteurs public et parapublic obtiennent des congés de maternité comparables à ceux offerts en Europe. Il s’agit d’une première en Amérique du Nord.
Organisée par la Coordination nationale pour l’avortement libre et gratuit qui regroupe 26 organismes (dont le Centre de documentation féministe, le Collectif d’auto-santé, le Centre des femmes, la Clinique des jeunes, le CLSC Marigot, le Comité de lutte pour l’avortement, le Comité national de la condition féminine du Parti québécois, le Comité de la condition féminine de Saint-Léonard, l’Alliance des professeurs, la Coop des femmes, les Éditions du remue-ménage, la Ligue ouvrière révolutionnaire, le Comité de la condition féminine de la CSN, la Maison des femmes de Québec, le Groupe des femmes de Sherbrooke et un groupe de professeurs de l’Université du Québec à Montréal), un millier de femmes manifestent à Québec pour réclamer l’avortement libre et gratuit, des congés payés pour les nouvelles mères de même que des garderies gratuites.
Publication de Cyprine [essai-collage pour être une femme] de Denise Boucher.
Fondation de l’Institut Simone de Beauvoir à l’Université Concordia de Montréal qui offre le premier programme d’enseignement universitaire sur les femmes. Maïr Verthuy (1931-….), professeure de littérature au Département d’études françaises de l’Université Concordia, en sera la première directrice.
Judy Evan-Cameron devient la première Québécoise pilote de ligne du Québec.
Première publication de l’Agenda des femmes par les éditions du remue-ménage.
Publication par le Comité Laure-Gaudreault de la Centrale de l’enseignement du Québec (CEQ) d’un rapport d’enquête sur le militantisme des femmes, intitulé Les absentes n’ont pas tous les torts.
Présentation de la pièce de Denise Boucher, Les fées ont soif. Les premières représentations de cette pièce, qui s’attaque de front aux stéréotypes sexistes, susciteront de vives réactions et contestations de la part des milieux conservateurs et religieux.
À la suite à une vaste consultation, dépôt du rapport Pour les Québécoises : égalité et indépendance, dans lequel plus de 300 recommandations sont formulées au sujet de la condition des femmes. Le document servira durant une décennie de référence au gouvernement du Québec en matière de condition féminine.
Premier congrès d’orientation du Regroupement des femmes québécoises (R.F.Q.) dont l’objectif de travailler à l’instauration d’une société « sans exploitation ni oppression, à laquelle les femmes participent à titre de citoyennes à part entière, et en pleine coopération avec les hommes ».
Francine Descarriesm, Isabelle Lasvergnas et Zaïda Radja obtiennent, à titre de chargées de cours, l’aval du département de sociologie pour mettre sur pied le premier cours de Sociologie de la condition des femmes dispensé à l’Université de Montréal. Une centaine d’étudiantes et quelques étudiants s’inscrivent à ce cours la première année.
Sur un thème proposé par Pol Pelletier, création collective de la pièce À ma mère, à ma mère, à ma mère, à ma voisine par les femmes du Théâtre expérimental de Montréal (Dominique Gagnon, Louise Laprade, Nicole Lecavalier, Pol Pelletier).
Publication aux Éditions du remue-ménage, sous le titre Tract Femmes, des réflexions des comédiennes du Théâtre expérimental de Montréal.