Première femme québécoise à réaliser un long métrage, Anne Claire Poirier avec De mère en fille pose un regard féministe et intimiste sur le rapport d’une femme enceinte à son corps, ses émotions et ses angoisses. Son film le plus connu, Mourir à tue-tête, mi-fiction, mi-documentaire, réalisé en 1979, s’attaque pour la première fois au Québec à un sujet considéré comme tabou: le viol.
Fondation du Centre de planning familial du Québec par le Dr Serge Mongeau. Le Centre fermera ses portes en 1972 à la suite d’un conflit syndical.
Création de la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada, mieux connue sous le nom de Commission Bird. Monique Bégin (1936-2023) en est nommée Secrétaire générale. Pour préparer sa participation, la FFQ envoie un questionnaire à 2000 femmes pour établir un bilan de la situation des femmes au Québec.
Faisant suite aux recommandations du Rapport Parent, la création des cégeps permet aux jeunes femmes d’accéder aux mêmes opportunités éducatives que les garçons, ce qui leur ouvre la voie vers l’éducation post-secondaire et la diversification professionnelle.
Lise Fortier, première Québécoise et Canadienne francophone gynécologue-obstétricienne, ouvre la première clinique de planification familiale et d’avortement en milieu hospitalier francophone à l’Hôpital Notre-Dame de Montréal, malgré un environnement peu accueillant à cette initiative. Lise Fortier figure parmi les actrices importantes de la lutte pour le droit à l’avortement et l’accès à des services sécurisés pour les femmes.
Lizette Gervais devient la première femme à présenter un bulletin de nouvelles dans un réseau de télévision national.
Création de la première clinique de planification des naissances à l’Hôpital Notre-Dame de Montréal.
Le gouvernement du Québec crée son programme d’allocations familiales pour les enfants de moins de 16 ans.
Enseignante et directrice d’école, Thérèse Baron devient la première femme à occuper un poste de haute direction dans l’administration publique au Québec à titre de sous-ministre adjointe du ministère de l’Éducation, poste qu’elle occupe jusqu’en 1980. De 1982 à 1996, elle occupe le poste de directrice de la revue l’Oratoire.