Fondation de l’Association de planning des naissances de Montréal avec l’objectif premier de lutter pour les droits à l’avortement et l’accès à la contraception.
L’avocate Claire Kirkland-Casgrain devient la première femme à siéger à l’Assemblée législative du Québec. Nommée ministre sans portefeuille l’année suivante, elle devient ainsi la première femme à siéger au Conseil des ministres. À titre de ministre, elle occupera plusieurs ministères dans le cours de sa carrière. Sa contribution à la défense des droits des femmes est particulièrement remarquable puisqu’elle est la marraine du projet de loi 16, Loi sur la capacité juridique de la femme mariée, qui reconnaît les femmes mariées comme des personnes juridiques autonomes, et de la Loi 63, qui propose la création du Conseil du statut de la femme. On lui doit également la création de l’ITHQ, la Loi sur les biens culturels et la création des premières réserves fauniques du Québec accessibles à l’ensemble de la population. Seule femme à siéger à l’assemblée nationale pendant 12 ans, ses réalisations et son engagement pavent la voie à la participation des femmes en politique. Après sa retraite de l’Assemblée nationale en 1973, elle sera la première femme nommée juge à la Cour provinciale. Elle sera aussi la première femme à obtenir des funérailles nationales au Québec.
Soprano colorature, Colette Boky, née Giroux, obtient le Premier Prix de chant avec grande distinction du Conservatoire de musique du Québec et, l’année suivante, le Prix d’Europe 1962. Après des études à Paris, elle fait son entrée au Metropolitan Opera de New York en 1967 où elle interprétera plus de 30 premiers rôles au cours de sa carrière. Sa discographie lui vaudra plusieurs grands prix. En 1981, Colette Boky se joint au corps professoral de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) où elle dirige, à partir de 1997, l’Atelier d’opéra. Elle est intronisée au Panthéon canadien de l’art lyrique en 1998 et, en 1986, elle est honorée par le gouvernement du Québec qui lui décerne le Prix du Québec Denise-Pelletier pour sa contribution exceptionnelle à la culture québécoises.
Premières subventions accordées aux collèges classiques pour filles, alors que ceux des garçons sont subventionnés depuis 1922.
Adoption d’une mesure qui prolonge la fréquentation scolaire obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans.
Enseignante de philosophie au collège Basile-Moreau, Sœur Ghislaine Roquet est nommée par le gouvernement Lesage commissaire de la Commission royale d’enquête sur l’enseignement, mieux connue sous le nom de Commission Parent. Elle appuie notamment les recommandations du groupe de créer un ministère de l’Éducation et de déconfessionnaliser l’administration scolaire. Fidèle observatrice du milieu de l’éducation, elle occupe par la suite plusieurs responsabilités publiques. En 1970, en reconnaissance de sa contribution à la réforme de l’éducation au Québec, elle reçoit le titre de compagnon de l’Ordre du Canada.
Syndicaliste et écrivaine féministe, Simone Monet-Chartrand participe, au côté de Thérèse Forget-Casgrain, à la fondation de la division québécoise de La Voix des femmes, organisme pacifique non partisan qui s’oppose à la prolifération des armes nucléaires. En 1966, elle est parmi les fondatrices de la Fédération des femmes du Québec.
Nommée à la cour municipale de Saint-Georges, Thérèse Lemay est la première femme nommée juge au Québec.
Entre 1955 et 1961, 580 des 1600 femmes antillaises arrivées au Canada dans le cadre du premier programme d’immigration de travailleuses domestiques s’établissent à Montréal après avoir rempli l’obligation de travailler pendant un an comme domestiques avant d’obtenir leur statut d’immigrante.