L’adoption de l’article 6 du « bill de Montréal » par le Conseil législatif permet aux femmes mariées sous le régime de la séparation de biens et répondant aux critères d’éligibilité, soit être propriétaires, de voter aux élections municipales.
La Montréalaise Hilda Strike prend part aux Xe Jeux Olympiques d’été à Los Angeles en athlétisme. Sa participation à ces jeux, où elle remporte deux médailles d’argent aux épreuves de course du 100 mètres et du 4 x 100 mètres, ouvre la voie à la participation des Québécoises aux Olympiques. Le même année ses performances lui méritent le titre de meilleure athlète féminine de l’année au Canada et celui d’athlète la plus populaire à Montréal. En 1964, elle sera nommée au Temple de la renommée olympique du Canada et, en 1972, au Panthéon des sports canadiens.
Fondation du mouvement de la Jeunesse ouvrière catholique féminine (JOC).
L’Association Solidarité féminine est fondée par des femmes communistes afin de défendre les droits des travailleuses et des familles ouvrières.
Marie-Thérèse Archambault est la première laïque en Amérique du Nord à obtenir un doctorat en philosophie scolastique de l’université d’Ottawa, La composition substantielle des corps naturels d’après Aristote et Saint Tomas d’Aquin. Elle est l’auteure de plusieurs brochures sur le rôle social de la femme. Alors qu’elle avait tout juste treize ans, Marie-Thérèse Archambault avait déjà acquis une certaine notoriété au Québec en exigeant d’être servie en français par la compagnie de tramways d’Ottawa.
Thaïs Lacoste-Frémont fait de la promotion des droits des femmes la cause de sa vie. Avec sa sœur, Marie-Gérin Lacoste-Lajoie, elle est une des figures de proue de la lutte des femmes pour l’obtention du droit de vote au Québec. En 1932, elle est la première déléguée féminine du gouvernement canadien à la 13e assemblée de la Société des Nations qui se tient à Genève. En 1947, elle dirige une commission d’étude sur le statut légal de la femme mariée dans la vie civile et politique à la suite de laquelle elle donnera une série de cours sur le sujet, à la demande du Barreau québécois et, une autre, au Cercle de l’Amicale de Jésus-Marie, à Sillery (Québec).
Yvonne Maisonneuve crée dans un appartement, au 366 de la rue Fairmont à Montréal, un lieu d’accueil et de dépannage pour des femmes sans ressources. Connue aujourd’hui sous le nom Le Chaînon, l’œuvre ne cessera de grandir au fil des décennies et d’élargir l’offre de ses services.
Le YWCA met sur pied une série de cours pour domestiques sans emploi et décerne une certification de compétences à près de 200 aides domestiques.