Tenue de la Commission d’enquête sur les droits civiques de la femme, aussi appelée Commission Dorion. Au nom de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste, Marie Gérin-Lajoie, en compagnie de Thérèse Casgrain et d’Idola Saint-Jean, y présente des recommandations pour la refonte du Code civil. Avec l’appui de Thaïs Lacoste-Frémont, sœur de Marie Gérin-Lajoie, l’Association des femmes propriétaires réclame l’abolition de la contrainte que constitue la sujétion à l’autorisation maritale.
Obtention du droit de vote pour les Montréalaises mariées sous le régime de la communauté de biens ou de la séparation de biens qui paient des taxes municipales.
Le Conseil privé à Londres annule une décision de la Cour suprême du Canada et met un terme à un long débat juridique en reconnaissant que les femmes sont des « personnes » au sens de la loi et doivent jouir au même titre que les hommes de pleins droits civils. Cette décision vient clore une polémique datant de 1918 lorsqu’un avocat qui comparaissait en Alberta devant la cour de la juge Emily Murphy avait considéré ses jugements illégaux, car elle n’était pas une « personne » au sens du droit coutumier britannique. En leur reconnaissant le statut de personne, le Conseil privé ouvrait également la porte du Sénat aux femmes.
Le Comité provincial pour le suffrage féminin devient La Ligue des droits de la femme à l’instigation de Thérèse Casgrain.
Pour sa sculpture « Mon grand–père », Sylvia Daoust obtient un premier prix pancanadien à la Willingdon Arts Competition. Elle obtient également la même année une bourse du gouvernement du Québec pour poursuivre des études en France. À son retour en 1930, elle devient professeure de dessin, d’anatomie et de modélisation à l’École des Beaux-Arts de Québec puis, à partir de 1942 à 1968, elle enseigne la sculpture sur bois et pierre à l’École des Beaux-Arts de Montréal. Les sculptures et les monuments de Sylvia Daoust se retrouvent dans plusieurs villes du Québec et dans des lieux publics importants, alors que plusieurs de ses réalisations constituent un patrimoine artistique dans différentes églises et institutions religieuses.