Chroniques

Jan 01
Jan 01
Clotilde Coulombe (1892-1985)
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1911Clotilde Coulombe (1892-1985)

Pianiste de concert et professeure, Clotilde Coulombe (1892-1985), est la première récipiendaire du Prix d’Europe de l’Académie de musique du Québec, prestigieux concours de musique classique voué à soutenir le perfectionnement des jeunes musiciennes et musiciens québécois en les encourageant à poursuivre des études à l’extérieur du Québec. Pendant son séjour en France, Clotilde Coulombe étudiera le piano avec Alfred Cortot et Alfred Casella.


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Jan 01
Studio William Notman Montréal. BAnQ Vieux-Montréal (P7,S13,D3,P30). Source : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

1911Henriettte Dessaulles (1860-1946)

Originaire de Saint-Hyacinthe, Henriettte Dessaulles est la journaliste la plus connue de son époque. Pendant plusieurs années, à la suite de la mort de son époux en 1897, elle publie sous différents pseudonymes de nombreux papiers dans les journaux de l’époque, notamment Le Journal de Françoise, Le Canada, La Patrie, Le Nationaliste. Au moment de la fondation du journal Le Devoir en 1910, avec le soutien de son cousin Henri Bourassa, elle inaugure, sous le pseudonyme de Fadette, héroïne du roman La petite Fadette de George Sand, une chronique hebdomadaire intitulée « Lettre à Fadette », qu’elle tient jusqu’à sa mort en 1946 et qui lui procure une grande notoriété. Dans les quelque mille sept cents textes qu’elle y écrit, sans s’identifier aux suffragettes, elle souhaite donner aux femmes des outils pour mieux s’adapter aux difficultés auxquelles elles sont confrontées dans leur rôle traditionnel et les invite à penser par elles-mêmes.


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Wikipédia

1911Marie Lacoste Gérin-Lajoie (1890-1971)

 

Fille de la pionnière féministe Marie Lacoste-Gérin-Lajoie, Marie Gérin-Lajoie est la première diplômée de l’École d’enseignement supérieur pour jeunes filles de l’Université Laval à Montréal. Inaugurant une situation qui se répétera souvent par la suite, elle obtient la première place aux examens du baccalauréat. Son succès n’est cependant pas rendu public, car il aurait été embarrassant de reconnaitre qu’une jeune femme puisse surclasser les jeunes hommes. Après un séjour d’études à l’Université Columbia de New York en service social, elle fonde, en 1923, l’Institut Notre-Dame-du-Bon-Conseil afin de combattre les  inégalités sociales et économiques et de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des femmes et des enfants des milieux défavorisés de Montréal. Forte de ses expériences, elle participe, en 1939, à la fondation de l’École de service social de l’Université de Montréal où elle dispensera des cours pendant plusieurs années.

https://histoiredesfemmes.quebec/pdf/SoeurLajoie.pdf


Jan 01
Domestiques immigrantes

1911Travailleuses domestiques immigrantes

Une centaine de Guadeloupéennes et de Martiniquaises arrivent à Montréal pour travailler comme domestiques. Leur salaire est inférieur de moitié à celui des domestiques blanches. À partir de la fin du XIXe siècle, le recrutement d’aides-domestiques en maisons privées devient plus difficile en raison notamment des nouvelles opportunités d’emploi qui s’ouvrent aux Québécoises dans les manufactures, mais aussi dans les magasins et les bureaux. S’instaure alors progressivement une pratique d’embauche d’immigrantes provenant dans un premier temps de Grande-Bretagne, puis, au fil des décennies, d’Europe centrale, des Philippines et des Antilles.


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Congrès du Women's Institute au Château Frontenac
BaNQ Fonds Ministère de la Culture et des Communications. Neuville Bazin.1951. Congrès au Château Frontenac.

1911Women’s Institute

Elizabeth Ann Beach fonde à Dunham (Montérégie) le premier Women’s Institute au Québec. Organisation féminine affiliée à la Federated Women’s Institutes of Canada dont les activités se déroulent principalement en milieu rural.  Il s’agit du pendant anglophone des Cercles des fermières.